Aujourd’hui le gouvernement français livre une véritable guerre contre ce qu’il appelle les “passoires énergétiques”. Il s’agit de faire en sorte que ces habitations qui sont très mal isolées et dans lesquelles on dépense tant d’énergie chaque année, en particulier pour le chauffage, puissent être rénovées. Des aides d’Etat ont même été mises en place en ce sens, pour aider les particuliers qui souhaitent faire des travaux dans le but d’isoler leurs maisons, à faire appel à des professionnels pour remettre à neuf les huisseries, à renforcer l’isolation des combles, etc. Aujourd’hui donc la consommation énergétique est donc au cœur des préoccupations étatiques, mais aussi des particuliers, parce que les prix ont augmenté et risquent de devenir encore plus élevés, vu le contexte économique et politique international. C’est pour cela qu’il faut être vigilant quand on souhaite acheter un bien immobilier : il faut être en mesure de calculer la consommation énergétique de celle-ci avant de l’acquérir.
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Consommation énergétique : comment la calculer avant d’acheter ?
Lors de la vente d’un bien immobilier, il est obligatoire de la part du vendeur, de fournir certains diagnostics à l’acquéreur, afin que celui-ci sache à quoi s’en tenir. Il a connaissance de l’état global de l’appartement ou de la maison, et de cette manière il sait s’il va devoir ou non faire des travaux d’aménagement après être devenu propriétaire. Parmi ceux-ci figure le DPE, le diagnostic de performance énergétique qui permet d’avoir une estimation de la consommation énergétique d’un logement. En fonction des résultats de ce diagnostic, c’est-à-dire quand on en sait davantage au sujet de la consommation en électricité et en gaz, en plus des émissions de gaz à effet de serre, une classe énergétique est attribuée au logement, comme c’est le cas pour les appareils électroménagers. A partir de 2023, si l’habitation appartient à la classe énergétique D, E, F ou G, il faudra compléter le DPE par un audit énergétique.
Il ne faut pas prendre la consommation énergétique à la légère
On voit donc à quel point la consommation énergétique est à prendre au sérieux, dans les transactions immobilières. Il en va en effet des dépenses que devront faire les personnes qui vont l’occuper, par la suite. Or, il ne s’agit pas seulement des finances du ménage, mais aussi de l’impact que leur consommation énergétique peut avoir sur l’environnement. Or, c’est là que se trouve le point le plus important dans cette histoire de réduction des consommations d’électricité ou de gaz par les ménages en France. Cela indique aussi la volonté d’un gouvernement de faire en sorte d’agir le plus possible pour que son pays montre l’exemple aux autres, et soit un moteur pour ses partenaires. Or, dans un contexte européen où près d’une trentaine de pays sont concernés, jouer le rôle de figure de proue de la lutte contre les consommations énergétiques intempestives peut être très important et donner du crédit aux dirigeants qui décident de le faire. La France pourra-t-elle jouer pleinement ce rôle ?
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